Vandoeuvre s’est incliné 3/0 en terres raphaëloises mais sans démériter. C’était clairement du 50/50 dans le jeu mais les nancéennes ont commis beaucoup trop de fautes directes, les pénalisant. Elles ont l’occasion de rebondir contre un adversaire plus fort sur le papier en soi qui jouera les premiers rôles cette saison mais qui se déplacera seulement à 10 sans 3 des sud-américaines à savoir la pointue cubaine Sanchez, l’attaquante/réceptionneuse péruvienne Leyva et la centrale colombienne Soto, toujours indisponibles. Même s’il reste les deux canadiennes Howe et King, l’attaquante brésilienne Basso ou encore l’argentine Farriol au centre, je ne suis pas emballé par les réservistes étrangères dans cet effectif qui ne comprend que très peu de françaises et notamment par la jeune pointue réserviste Cugno, juste 18 ans, qui ne me paraît pas du tout au niveau du championnat français. Du côté de Vandoeuvre, l’effectif a été tout renouvelé ou presque à l’exception des deux américaines, la passeuse Edelman et de la centrale Thatter. Le club a été chercher lui aussi des joueuses étrangères mais cette fois-ci provenant des championnats de l’Est à savoir Franckevych, Roxo, Pene ou encore la pointue gauchère Markovic. Pour avoir déjà vu jouer ces joueuses-là, je dirai que le niveau me semble correct et homogène. Lorsque les matchs de championnat s’enchaineront et que les automatismes seront là, il y aura forcément du mieux, comme lors de la pré-saison où les résultats ont été concluants. C’est peut-être ce soir que le déclic va se faire contre une équipe amoindrie. Pour ce match donc il y a aucune value à prendre Béziers dans ces conditions naturellement, mais je dirai malheureusement que la @ de Vendoeuvre n’est pas assez haute pour être tentée non plus. Je l’aurai prise vers @ 3,5. J’aurai également voulu prendre Vendoeuvre+8,5 pour assurer (sous entendant un match relativement serré) mais encore une fois, un relâchement rapide chez les femmes peut très vite arriver et faire capoter ce faible handicap donc je préfère faire l’impasse prélive, j’espère ne pas le regretter.
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