Belgique (F) – Hongrie (F)

En 2024, la Belgique s’était rendue en Hongrie avec une équipe très amoindrie, privée de Krenicky, Van Avarmaet et surtout de sa pièce maîtresse, Herbots. Alignée avec une jeune passeuse encore inexpérimentée, elle n’avait quasiment aucune chance de l’emporter (cette situation s’est d’ailleurs confirmé lors de la dernière semaine de VNL à Apeldoorn, où les Belges, sans Herbots, n’ont pas remporté un seul match). La Hongrie en profita pleinement et s’imposa logiquement 3-0, portée par l’excellente Nemeth, véritable pilier offensif à qui revient la moitié des ballons.

Pour le match retour en Belgique, la donne change radicalement avec le retour des cadres et la présence décisive d’Herbots. Il semble difficile d’imaginer les Belges s’incliner à domicile, surtout pour ce qui constitue leur dernier match dans cette course à la qualification. Cela dit, ce ne sera peut-être pas aussi simple que certains veulent le laisser penser : la Hongrie a un niveau bien supérieur au Danemark, et les Belges sortent d’un déplacement à Odense avec un temps de récupération limité avant de rejouer à Maaseik. Je ne serais donc pas surpris de voir les Hongroises accrocheuses dans son ensemble, capables de prendre un set par exemple et/ou de rester dans le handicap points.

Allemagne (F) – Suisse (F)

L’Allemagne avait choisi de faire tourner en Finlande, envoyant les jeunes pour permettre aux cadres de souffler après la phase finale de VNL. Une décision qui a profité aux Finlandaises, victorieuses 3-1 d’une équipe allemande très remaniée.

Cette fois, ce sera une toute autre affaire. Pour ce dernier match qualificatif à domicile, l’équipe type ayant disputé la dernière semaine de VNL est reconduite. Autant dire que les Suissesses n’auront quasiment aucune chance d’espérer quoi que ce soit.

Espagne (F) – Portugal (F)

L’an dernier, derrière un retour de voyage en Géorgie qui avait pesé, le Portugal avait été balayé 3-0 chez lui par une Espagne bien plus solide, qui monte en puissance. Cette année, le contexte est différent. L’Espagne, déjà qualifiée pour l’Euro 2026, joue un match sans véritable enjeu, tandis que le Portugal doit impérativement faire un résultat avant d’affronter une Géorgie qui ne joue plus rien… mais qui pourrait tout de même rappeler ses cadres (Kalandadze, Mushkudiani, Lobzhanidze) pour le dernier match.

Avec le retour de deux joueuses clés – la centrale Joana Garcez (5e meilleure bloqueuse du championnat portugais) et la pointue Kavalenka (qui entame sa sixième saison en Italie) – absentes à l’aller, le Portugal peut compter sur son équipe-type. L’Espagne, elle, devrait aborder ce match sans pression et devra digérer le long déplacement aller-retour en Géorgie. Tous ces éléments laissent penser que la rencontre pourrait être bien plus serrée que prévu. D’ailleurs, les cotes en moneyline semblent surestimer l’écart réel entre les deux équipes, en négligeant totalement l’enjeu asymétrique.

Bosnie (F) – Monténégro (F)

La Bosnie a créé la surprise en s’imposant logiquement en Lettonie samedi dernier, relançant in extremis ses espoirs de qualification. Le duel face au Monténégro promet d’être équilibré : deux équipes de niveau similaire.

Le Monténégro s’appuie sur une bonne pointue, Nikoleta (qui évolue en Italie), et sur une paire de centrales solide : Djurovic (Sporting Portugal, meilleure serveuse et 5e meilleure bloqueuse du championnat portugais 2024-2025) et Budrak (Bordeaux-Mérignac). Dragovic complète ce trio. En revanche, les postes de réceptionneuses-attaquantes restent fragiles : Cavic, Petranovic et Popovic manquent de constance. La seule valeur sûre était la gauchère Dzakovic, mais elle s’est blessée avant la préparation estivale. Nevena Vukcevic, auteure d’une saison correcte en Slovénie, devrait être titulaire, mais sans réelle plus-value attendue. Tvrdisic devrait logiquement concentrer son jeu sur les centrales et son unique pointue Nikoleta, surtout en l’absence de la pointue numéro 2 Dijana Vukovic.

Du côté bosnien, une nouvelle génération a pris le relais. Avec les absences de Bozic, Radiskovic, Begic, Babic, Boskovic et Dragutinovic, l’équipe s’est renouvelée. Les cadres restants – la centrale Paradzik (Mulhouse) et l’attaquante-réceptionneuse Isanovic (Olympiakos) – sont épaulées par la révélation de l’année : Biberdzic, 3e meilleure marqueuse de la ligue finlandaise (463 pts), impressionnante face à la Lettonie. Déjà remarquée à l’Euro 2023, elle forme un duo très complémentaire avec Isanovic. On note aussi l’émergence de Nina Dukic, meilleure scoreuse du championnat slovène, qui pourrait être une vraie arme en sortie de banc.

À la pointe, Ambulija (bonne saison en Croatie) fait le job, sans être transcendante mais elle a encore du temps pour progresser. En revanche, les postes de passeuse (Stevanovic) et de libéro (Brasnic) manquent d’expérience, tout comme les remplaçantes au centre.

Difficile de donner un favori, mais la Bosnie semble mieux armée, notamment sur les postes arrière pour stabiliser la défense et construire les attaques. Ce match s’annonce tout aussi disputé que celui contre la Lettonie, surtout face à un Monténégro très solide dans l’axe. Reste à voir comment les Bosniennes adapteront leur jeu face à une opposition plus dense au centre que les lettones (inexistantes dans ce secteur).

Parce qu’une analyse d’un match de volleyball ne se fait pas uniquement en 15 secondes avec Flash Résultat.. 🙃

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Catégories : Euro 2026

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