Les Azerbaïdjanais, emmenés par le père de Jenia Grebennikov, se déplacent cette fois-ci à douze aux Pays-Bas, mais sans trois joueurs majeurs du six de base. Une situation qui affaiblit nettement leurs chances d’espérer ramener quelque chose de ce match retour, alors qu’ils avaient eu une vraie opportunité de l’emporter à l’aller.
Avec seulement deux centraux disponibles mercredi – dont Hamidov, qui rend 22 cm à l’indispensable Jafarvand – la tâche s’annonce particulièrement délicate face aux colosses hollandais, surtout lors de la rotation 3–6 lorsque Nikolaenko sera sur le banc.
En attaque et en réception, une question importante se pose : qui occupera le deuxième poste de R4 en l’absence de Charkhlouei ? Les solutions derrière ne sont pas nombreuses. Le deuxième libéro habituel n’étant pas inscrit comme libéro sur la feuille de match, Grebennikov pourra s’en servir comme cinquième solution offensive, poste qui aura son importance aux côtés de Merkushov.
Pour moi, Azimov reste le plus expérimenté pour occuper ce rôle, mais avec ses 178 cm, il risque d’être très limité offensivement et surtout ciblé par les services adverses, d’autant que Merkushov est un meilleur réceptionneur.
À la pointe, l’absence du très bon Kirghiz Kaybek Uulu – remarquable par sa détente – laisse logiquement le rôle au Russe Platanenkov. Son passé russe et ses deux dernières saisons réussies à Averrail militent pour lui, mais son faible temps de jeu depuis août rend son état de forme incertain. Ce sera intéressant de voir comment il abordera son premier match officiel de la saison.
En résumé, je pense que Merkushov et Platanenkov recevront aujourd’hui 80 % des ballons d’Antonic, car ce sont eux qui présentent le plus gros danger offensif (avec Nikolaenko au centre). Quoi qu’il arrive, je suis presque convaincu que le père de l’un des meilleurs libéros du monde gardera son six majeur tout au long du match, même en cas d’élimination, et ne cherchera pas à sortir ses deux Russes.
Côté hollandais, l’objectif est clair : confirmer à la maison la victoire difficile obtenue à l’aller (3–1), imposer rapidement la hiérarchie et valider la qualification. Je pense qu’ils s’en donneront les moyens et ne se laisseront pas impressionner comme sur certains passages du match aller, en cherchant davantage à prendre le jeu à leur compte.
S’ils parviennent à mieux canaliser Merkushov – ce qui semble plausible au vu des absences majeures côté azéri – on peut imaginer un petit écart hollandais, du moins sur les deux premiers sets.
Reste une inconnue : si les Pays-Bas mènent 2–0, que fera Sparidans ?
À l’extérieur, il aurait probablement fait tourner son six comme il l’a déjà fait plusieurs fois, mais il lui est arrivé l’an dernier de garder son équipe type jusqu’au bout, surtout à domicile.
En cas de rotation, les remplaçants ne sont de toute façon pas un affaiblissement majeur :
- Kavli n’a rien à envier à Ter Maat à la pointe,
- Amedegnato n’est pas inférieur à McCluskey à la passe,
- L’écart potentiel viendrait surtout du rendement offensif de Sanders / Hoge Bavel, même si ce dernier a été titulaire l’an dernier et connaît parfaitement le système.
🎯 Conclusion
Pronostiquer un score exact (3–0), un under ou un over reste extrêmement compliqué, car le scénario de match dépendra surtout de la capacité hollandaise à contenir le duo Merkushov–Platanenkov. Oui, les Azéris arrivent diminués et moins dangereux qu’à l’aller, mais il serait prématuré de les enterrer complètement.
Il sera surtout intéressant d’observer de quelle manière les hollandais vont gérer les assauts russes et ce qu’ils proposeront pour livrer une copie plus convaincante qu’à l’aller.
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