Les Hongroises ont mis près de 27 heures pour atteindre Myre, l’une des quelque 50 000 îles du pays, nichée à l’extrême nord de la Norvège. Après un premier vol lundi matin Budapest–Oslo, la galère a commencé : elles ont dû enchaîner avec un second vol jusqu’à Bodø, traverser les montagnes par –20 °C, prendre un bus jusqu’à Refsnes, puis un ferry jusqu’à Bogen, et enfin un taxi de plusieurs heures pour terminer le trajet mardi vers 19h00. Tout cela sous la neige, sur des routes difficiles.
Autant dire que les organismes des joueuses et du staff sont très éprouvés.

Dans ce contexte, placer les visiteuses à @1.01 ML avant le match est incorrect et illogique (peu importe ensuite le scénario), surtout quand on sait qu’elles n’auront même pas eu 24 heures pour s’acclimater aux conditions hivernales.
En face, les joueuses locales — certes d’un niveau inférieur sur le papier et normalement pas en mesure de passer ce 1/16e de finale (aller/retour) — arrivent fraîches et reposées. Elles peuvent être tout à fait capables, surtout lors du premier match, de proposer une résistance plus solide que lors du second qui se jouera dès le lendemain sur le même parquet.

Dans des conditions normales, voir du @1.01 ML n’aurait rien eu d’illogique : l’effectif hongrois est composé de joueuses étrangères plus expérimentées que les Norvégiennes. Mais je suis curieux de voir si les locales, dans leur petite salle familiale et chaleureuse, devant le 7e homme, peuvent profiter de ce contexte si particulier pour dépasser le cut points fixé par les bookmakers (131,5 HA) et/ou envisager bien mieux encore..


Parce qu’une analyse d’un match de volleyball ne se fait pas uniquement en 15 secondes avec Flash Résultat, il y a des heures de recherche et d’analyse en amont et donc forcément énormément de paramètres à prendre en compte.

Rejoignez le Channel Telegram Public : https://t.me/tailorjamesvolleyball

Catégories : Challenge Cup

0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar
PHP Code Snippets Powered By : XYZScripts.com