Le match de la mort. Voilà comment les deux entraîneurs viennent à parler de ce match en terres azuréennes capital pour les deux équipes. Si Nice a subi un deuxième confinement et n’a plus joué depuis un mois, Ajaccio sombre et semble avoir du mal à se relever. Nice a repris les entraînements il y a seulement 3 jours. L’entraîneur est évidemment sceptique car son équipe est en manque de rythme et va jouer en plus avec une incertitude, celle de son capitaine Clere blessé au genou. Du côté corses, c’est l’inquiétude la plus totale. Le manque de confiance se fait ressentir. À chaque trou d’air c’est tout un collectif qui en pâtit. Fernandez est donc inquiet lui aussi, son équipe va jouer sous pression car elle n’a pas remporté la moindre victoire malgré avoir été tout proche de faire vaciller des équipes comme Chaumont et Tourcoinq avant de craquer. Si le collectif corse me semble pourtant meilleur sur le papier avec une meilleure qualité de service et un plan de jeu plus abouti, il reste néanmoins très friable mentalement. Pour résumer, c’est un match à six points pour les deux équipes qui jouent déjà le maintien, où tout peut basculer d’un côté comme un autre. Je crois que le mieux est de ne pas toucher à ce match. Entre une équipe de Nice peu préparée à la rencontre qui revient juste sur la scène et une équipe visiteuse en plein doute qui aura à cœur de renouer avec le succès, le dilemme est cornélien. Il faudrait être fou pour pouvoir mettre une pièce sur cette rencontre. Jouer Ajaccio à @ 1,45, c’est se mettre le couteau sous la gorge.
