Dernier match des quarts de finale de play-offs entre St Jean d’Illac et Ajaccio. St Jean d’Illac égalisant à 2 manches partout en terres Corses dimanche dernier, la belle revient ce mercredi en terres girondines dans une petite salle qui n’avoisinera pas les 400 spectateurs. Qui accédera donc aux demi-finales des playoffs contre St-Quentin ? Les deux équipes se connaissant « par cœur » pour s’être déjà jouées 6 fois cette saison, risquent de nous offrir un beau combat. Si l’avantage est en ce moment-même du côté d’Illac après leur dernier succès 3 sets à 0 maitrisé de plein fouet au Palitanu, il ne faut pas pour autant sous-estimer l’adversaire Corse qui l’a déjà emporté ici même le 19 mars dernier en égalisant à une manche pourtant. Pourquoi alors St jean d’Illac est-il favori d’après les bookmakers ? Outre l’aspect « domicile » qui joue énormément (4 défaites seulement en 14 réceptions cette saison), cette équipe s’appuie sur des forces vives en attaque (principalement sur Lilembo à la pointe et sur le capitaine Bonnefoy en attaque/réception) qui ont démontré de meilleures intentions que l’offensive ajaccienne. Mais aussi parce-que l’attaquant-réceptionneur Hervoir revient juste de blessure et peut enfin apporter du sang neuf à la place de Lafaivre ou Tessier. Si les rotations girondines sont désormais au maximum à tous les postes, ce n’est pas le cas des Corses qui vont devoir jouer le 4e matchs des playoffs sans leur bloqueur central Sebastien Roatta (55 blocs), blessé à la cuisse après le 1er round le 17 mars dernier. Maxime Roatta, qui formait jusqu’à présent la doublette au centre avec son frère, se voit donc être le seul central à disposition puisque le jeune central Javelle restant, disponible de temps à autre avec le groupe pro, n’a pas joué une seule minute en Ligue B cette saison. En bricolant, c’est à dire en alignant le pointu phare laiton Freimanis en tant que central (il a déjà joué à ce poste vacant milieu de saison quand Maxime s’est blessé à son tour), Ferrandez a réussi son coup à 2 reprises sur les 3 derniers matchs, bien aidé aussi par la grosse performance du pointu réserviste de 19 ans Bouallegue qui a sorti 2 gros matchs. Malheureusement, le 4e round dimanche fut très compliqué pour les locaux. Les matchs s’enchainant, la fatigue se faisant ressentir, le bloc ajaccien qui tourne à plein régime sans rotation (Pire seulement en rotation de Conre) a été méconnaissable face à des girondins qui ont écœuré les locaux dans tous les secteurs de jeu, bien aidés aussi par les entrées en sortie de banc de Touré et Hervoir. Le ramadan commençant le 23 mars et le match débutant à 17h00 n’a rien arrangé à la prestation de Boullegue, d’ailleurs Ferrandez s’est même permis de bricoler de nouveau en faisant jouer à la pointe au fur et à mesure les attaquants/receptionneurs Pire (dans le S2) et Lacassie (dans le S3). Que va faire Ferrandez ce mercredi ? Quel va être son ultime coup de poker en l’absence de Sebastian Roatta ? Va-t-il bricoler une nouvelle fois ? Il pourrait très bien lancer dans le grand bain le jeune Javelle au centre avec Maxime Roatta pour privilégier son meilleur marqueur Freimanis à la pointe (et donc garder Bouallegue en joker) afin de garder les habituels attaquants/receptionneurs Conre et Lacassi. C’est une solution comme les autres, pas forcément idiote permettant de garder en cas de secours un Bouallegue qui aura normalement mangé (l’Iftar est prévu à 20h20 ce mercredi sachant que le match débute à 20h00) mais est-ce pas trop juste de lancer un central en sortie de banc qui n’a pas encore foulé les terrains ? Quand je vois les cotations, je me dis que le camp ajaccien mérite d’être outsider, pas aidé non plus par les 7h de route ce mardi entre Marseille et Bordeaux, qui n’arrangent surement rien aux organismes physiques et mentaux des joueurs déjà durement touchés depuis 10 bons jours. J’aurai bien pris Illac prelive mais la @ est trop faible et je n’ai pas l’habitude prelive de bet en dessous de 1,5. Je passe donc mon tour me disant que si la @ locale n’est pas plus basse, n’y-a-t-il pas un piège derrière ce dernier match capital ? Ne faut-il pas se méfier d’une bête visiteuse « blessée » et empruntée physiquement ?
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