Hekimoglu reçoit Develi. C’est presque un duel de mal classé car les deux équipes traversent une spirale négative depuis plusieurs semaines maintenant. Porté par son trio Gunter-Enaboifo-Hacioglu, les locaux titillent quelques écuries supérieures mais n’arrivent pas encore à décoller du bas de classement. De l’autre côté, Develi a réalisé logiquement quelques coups d’éclats mais le club a eu quelque péripéties depuis mi-novembre. En effet, se espérant de son attaquant receptionneur bulgare Grozdanov puis dans la foulée de son manageur, l’équipe doit maintenant faire face depuis deux matchs à l’absence de son serial killer, le pointu polonais Michal Filip (180pts), blessé à l’épaule dans le 3e set face à Galatasaray il y a 3 semaines. Absent les jours suivants face à Arkasspor et Belediye Plevne, le meilleur élément de Develi, incontestablement, pourrait manquer une nouvelle fois le match de samedi s’il n’est pas encore à 100%, ce qui est fortement problématique car avec lui, cette équipe de Develi n’est pas mauvaise et a même du répondant offensivement parlant pour jouer un top 8. Iereshenko fait un bon travail en réception et en attaque. Je suis un peu moins fan de son compère Cam qui prend donc l’autre poste en l’absence définitive de Grozdanov. Ce qui me choque le plus dans cette équipe, outre le fait que le pointu remplaçant Eken ne soit pas encore au niveau de Filip, c’est qu’à chaque fois, l’entraîneur Aykut décide de changer de passeur en plein match, entre Gok et Peksen, n’apportant rien de plus value, tout comme refusant d’aligner son meilleur central bloqueur Baltaci à la place de Eryuz moins docile. Du côté d’Hakimoglu, bien que les résultats ne suivent pas, cette équipe ne lâche jamais rien et c’est ce qui fait plaisir à voir. Elle reste toujours au coude à coude dans chaque set, peu importe le score au tableau d’affichage et l’adversaire. Je me dis que face à une équipe qui traverse une petite crise interne et qui est beaucoup moins sereine et en confiance qu’en début de saison, c’est peut être le moment idéal pour les bleus et rouges d’aller prendre des points. On pourrait tout à fait assister à une surprise locale, comme fin septembre d’ailleurs lorsque les deux équipes se sont affrontées en Coupe de Turquie (quand Filip jouait) pour une victoire 3 sets à 0 de Hekimoglu. La côte n’est pas la plus alléchante possible mais compte tenu de ce que Develi montre depuis quelques matchs, j’ai bien envie de me laisse guider, d’autant plus à domicile, en faisant confiance à cette même équipe huilée qui à l’habitude de jouer ensemble depuis plus de 3 mois et qui, j’espère, sortira vite des abysses. Ce n’est pas la confiance du siècle prélive mais je tente.
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