Avec 31 fautes commises contre 13, ce sont bien les Bitteroises qui se sont imposées 3/2 pour cette demi finale aller de la CEV Cup. Finalement, en y repensant, le résultat n’est pas surprenant pour moi puisque les Turques jouaient sans leur bloqueuse centrale Eroglu (196pts), victime d’une entorse y’a 2 semaines, désorganisant complètement le bloc adverse puisque c’est Keskek Sezen qui a du la remplacer, d’ailleurs elle et Uygur ont été en dessous du lot au bloc. Ce n’est pas tout. La capitaine de l’équipe, la libero Guresen a joué toute la partie alors qu’elle revenait de passer 4 jours à l’hôpital pour des problèmes d’asthme sans le moindre entrainement avant de partir en direction de la France. Enfin, l’attaquante/receptionneuse Aydin (249pts dans le championnat turc) n’a pas joué au détriment d’Onal (et est rentré seulement pour jouer quelques points). Sans un maillon fort important en attaque auquel s’ajoute un bloc reconstitué pour l’occasion, la pointue Rykliuk et l’attaquante/receptionneuse Kosheleva n’ont pu combler les manques et décrocher la victoire. Arrivées seulement vendredi matin à Ankara en ayant eu peu de temps pour préparer le dernier match de championnat, la troupe de GuneyLigil s’est incliné 3/0 sans surprise face à Ankara PTT. La bonne nouvelle c’est qu’Aydin a joué à la place d’Onal donc je suppose qu’elle devrait commencer cette fois-ci ce mercredi face à Beziers, apportant deja un confort supplémentaire. Quant au centre, je ne pense pas qu’Eroglu soit remise sur pied, fragilisant encore le bloc défense local. Du côté de Beziers, la troupe de Simondet a géré ce match aller même tout ne fut pas parfait. Malgré de nombreuses erreurs en attaque, elles ont eu beaucoup d’occasions de contre attaque pour prendre les devants. Au repos forcé avant de defier Mougins, les Heraultaises se seraient bien passées de jouer 5 sets face à l’une des pires équipes du championnat de France. Les 2h15 de match samedi risquent peut être de peser avant de jongler avec les transports pour ce déplacement à Istanbul qui s’annonce compliqué. Voir la cote visiteuse aussi élevée n’est pas surprenante finalement, tant les turques sur leur parquet restent favorites depuis le départ pour valider leur billet pour la finale. Je m’attends forcément à une réaction locale ce mercredi, surtout avec 4 jours de repos avant, mais est ce que le moral turc est au beau fixe ? J’ai des doutes. Puis, à quoi peut on s’attendre si cette fois-ci Beziers commet deux fois moins d’erreurs qu’à l’aller ? Sont-elles prêtes physiquement à aller chercher une seconde victoire ? Tant que je ne connais pas le six majeur turc aligné, je ne préfère pas m’avancer prélive.
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