Les ukrainiens de Podoliani accueillent la bulle des 1/8e de finale dans la ville de Godorok. Ils affrontent à élimination directe les estoniens de Saaremaa. Les deux équipes sont pour le moment en tête de leur championnat. Aucune défaite n’est à signaler pour les ukrainiens qui surfent sur une belle dynamique et qui ont sûrement envie de faire durer le plus longtemps possible le plaisir surtout à domicile. Ce n’est pas le cas des visiteurs qui restent sur trois défaites consécutives face à Talinn FC du puissant pointu Teppan, une en championnat et deux en coupe récemment. Il faut savoir que les visiteurs ne se présentent pas dans les meilleures conditions possibles puisqu’ils ont parcouru 1400km en bus pour rejoindre l’Est de l’Ukraine. Ils sont partis samedi soir et sont arrivés dimanche à 18h00 à l’hôtel. Ils ont voyagé 24h et ont du passer la nuit dans le bus. Certains n’étant pas à l’aise sur deux places, ont préféré dormir allongés dans l’allée. Il y avait des couchages partout. Dormir le dos courbé par intermittence avec toutes les vibrations qu’on peut ressentir au sol, on ne peut pas vraiment dire que les estoniens aient passé leur meilleure nuit entre samedi et dimanche à J-2 d’un match décisif pour atteindre les 1/4 de finale (1/4 de finale qui se jouera le lendemain face au gagnant du match Sporting Lisbonne – Praha). Concernant les effectifs, les estoniens sont venus au complet. Ils s’appuient beaucoup sur leur réceptionneur/attaquant brésilien De Souza pour faire la différence. C’est une équipe balte bien organisée défensivement qui joue proprement avec son passeur polonais Wolanski mais qui n’a pas de plus value en soi. Du côté ukrainien, personne ne manque à l’appel, le club a recruté à l’intersaison en provenance de Barkom deux internationaux ukrainiens, le pointu Tomyn (doublure de Vieetskyi en sélection) et le passeur Didenko (passeur titulaire en sélection) qui ont déjà fait leur preuve l’an dernier en éliminant la grosse équipe du PAOK. Ostapenko, Sydorenko, Palaciuk et Sukhinin complètent le six majeur. C’est une équipe qui dispose de 3 bons serveurs, un peu brouillonne en réception mais capable de rectifier certaines erreurs grâce au talent de son passeur. À noter que Sydorenko (208cm), peu athlétique aux premiers abords, joue poste 1-5 mais reste plus grand que les deux centraux, il a donc un gros rôle défensif également au bloc. Pour résumer, même si le niveau ukrainien monte en puissance depuis quelques années, je pense que les estoniens ont des atouts pour défendre chèrement leur peau mais j’ai peur qu’offensivement parlant, ils soient un peu à court d’idée. J’ai peur aussi que la fraîcheur physique vienne à manquer si jamais le match venait à se prolonger. Les cotes sont plutôt bien ajustées car c’est difficile de ressortir un vainqueur. J’avais pensé à prendre Podoliani remporte le S1 mais ce n’est pas fiable, beaucoup trop aléatoire comme type de bet.
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