L’un des deux représentants africains débute ce championnat du monde par un match d’ouverture contre l’un des deux pays hôtes de la compétition. Sur le papier, c’est le jour et la nuit entre les deux équipes si on compare les effectifs et c’est donc en toute logique que les hollandaises vont s’imposer devant leur public. Cependant, je ne suis pas certain que le scénario du match soit à sens unique. Quand je vois le cut pts fixé à 122,5 je me dis qu’il est plutôt intéressant car il sous entendrait voir minimum 25/16 x3 pour qu’il puisse être validé, un score atteignable pour toute équipe outsider qui bénéficie des erreurs adverses et de quelques temps forts. Il faut savoir que le Kenya prépare cette compétition depuis très longtemps. Cela fait plus de deux mois et demi que les joueuses et le staff travaillent ensemble au Brésil aux côtés d’un staff médical brésilien adapté qui va d’ailleurs les accompagner pendant toute la compétition. Contrairement à un rassemblement habituel à Kasarani 15 jours avant une compétition internationale (en se partageant le même gymnase avec plusieurs équipes), c’est bien la première fois que le nonuple champion d’Afrique prépare une compétition avec autant d’engoument, d’ailleurs, les meilleurs entraineurs brésiliens sont venus passer quelques jours avec les joueuses pour les faire travailler et leur apporter de précieux conseils. Après quelques matchs tests à Belgrade en Serbie début septembre dont une précieuse victoire lors du 3e match amical 3/0 face à l’équipe B de la Serbie, la délégation kenyane s’est rendue à Amsterdam mardi soir. On y retrouve 5 joueuses phares que j’ai déjà vu à l’œuvre aux Jeux Olympiques et lors de la coupe du monde 2019 au Japon, c’est à dire que les principales forces offensives sont bien là à savoir la pointue Chepchumba, les deux attaquantes/réceptionneuses Moim et Murambi ou encore la bloqueuse centrale Wisah, qui composeront très certainement le six majeur. J’aime bien la pointue Chepchumba, qui par son physique imposant, reste puissante et sera certainement une source fiable à l’attaque des Malkia Strikers. L’entraineur Brésilien, de Moura, a même déclaré dans la presse que son équipe n’a jamais été aussi prête que maintenant et qu’elle peut même se qualifier pour le second tour, ce qui sous-entendrait qu’une victoire serait possible face au Cameroun et le Porto-Rico, peut-être les deux adversaires les plus abordables de la poule A à mon sens. Depuis la dernière confrontation en 2019, soldée par une victoire logique 3/0 des hollandaises, l’effectif du Pays Bas a quelque peu évolué puisque Sloetjes, De Kruijf ou encore Grothues ne sont plus dans le groupe. La jeunesse a pris place. Aujourd’hui, c’est une équipe toute aussi compétitive mais qui manque peut-être encore un peu d’individualité à certains postes pour rivaliser avec les meilleures nations. Pour résumer, même face à un adversaire plus fort et bien plus homogène collectivement pour faire la différence, j’ai vraiment envie de penser que les Kenyanes sont plus à même de jouer les trouble-fête cette année dans cette poule relevée, de par leur préparation intensive et la forte cohésion de groupe qui règne depuis deux mois, donc j’ai bien envie de croire qu’elles peuvent inscrire au minimum 48pts contre un adversaire, qui comme souvent quand on débute une compétition devant son public, a une fâcheuse habitude à se mettre une pression inutile en ne jouant pas son plus beau volleyball. Puis qui ne dit pas a l’avance que Selinger fera tourner son effectif à l’idée d’affronter le Kenya et le Cameroun, deux des trois plus mauvaises équipes de la poule ? Je tente ce bet prélive naturellement sans rancune car je trouve le cut bas.  

Bet : Over 122,5pts @ 1.74 (Winamax) – 23/09 – 20h00


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