Que va nous donner ce dernier match sans enjeu à Friedrishchafen entre deux équipes éliminées ? Allons-nous assister à un turnover des deux côtés ? Tout est possible. Au match aller, lors du premier round à Trento, les russes étaient venus difficilement à bout des tchèques 3 sets en 1 en faisant notamment la différence en attaque malgré 27 erreurs au service. Il faut dire que ce jour-là, c’était le nouveau passeur hollandais Keemink, juste recruté en tant que joker médical de Tichachek, qui avait joué tout le match du côté de Karlovarsko et qui n’avait pas brillé, s’expliquant aussi par le manque de familiarité avec ses nouveaux partenaires. Ce jeudi, Tichachek est bien présent comme Keemink et le troisième passeur Kocka. Inutile de rappeler que l’international tchèque de 39 ans est passé par les plus grands clubs européens terminant même cinq années de suite meilleur passeur du championnat allemand. Sa présence mercredi soir s’est de suite ressentie dans le jeu face à l’équipe type italienne de Trentino (à une exception près : le remplacement de Kooy par Micheletto) qui ne croyait pas si bien dire. En effet, le rideau adverse fut difficile à transpercer et il a fallu un grand Abdel-Aziz pour faire la différence dans les moments clés. J’ai bien aimé la résistance des deux attaquants tchèques Wiese et Lux qui ont plutôt bien réceptionné les services adverses. Indra en attaque n’a pas été ridicule. Je ne sais pas ce que va faire ce jeudi soir Novak, s’il va faire complétement tourner ou pas du tout, s’il va vouloir faire jouer son nouveau jeune pointu Rimal en provenance de Brno ou s’il va changer les deux attaquants/réceptionneurs en mettant Houda et Wasina car il est utile de le souligner, il y a une échéance importante qui arrive. Samedi, Karlovarsko joue à domicile son dernier match de championnat face à Liberec. Une victoire viendrait conforter la première place de la phase régulière et permettrait à Karlovarsko d’affronter en 1/4 de finale des playoffs Ostrava ou Odolena Voda à la place de Prague (si Karlovarsko termine 3e), ce qui change évidemment tout pour la suite de la compétition. Il y a donc des raisons de penser qu’un turnover tchèque n’est pas à exclure à moins de 48h de jouer un match décisif (sans compter les heures de transport pour revenir au pays). En face, c’est aussi l’incertitude. Novosibirsk n’a pas d’échéance importantes à venir. Je ne sais donc pas ce que va faire Shopov, s’il veut terminer sur une bonne note ou au contraire, se débarrasser au plus vite de cette compétition. Toujours est-il que je reste sur ma faim quand je repense à la dernière prestation maussade de Novosibirsk face à Trentino. C’est une équipe beaucoup trop irrégulière qui va trop souvent à la faute et qui est vite resignée dos au mur. C’est dommage car il y a des pièces intéressantes en attaque mais je constate une panoplie d’erreurs à tous les matches impardonnable. Je crois que le plus sage dans cette histoire est de ne pas s’aventurer pré-live mais bel et bien d’attendre le coup d’envoi pour voir ce que nous proposent les deux entraineurs.
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