La Grèce et l’Ukraine s’affrontent à Cracovie dans ce qui pourrait déjà être le match de la qualification. En effet, hormis le Portugal qui reste selon moi l’adversaire le plus abordable de la poule A, je dirai que la 4e place risque de se jouer entre l’Ukraine et la Grèce, c’est pourquoi je m’attends à un match accroché dans son ensemble. La Grèce retrouve plus ou moins le même noyau que 2019 malheureusement toujours sans le passeur star Filippov mais avec quelque changements puisque plusieurs jeunes pousses ont progressé dans le championnat grec depuis deux ans et sont mis en avant. C’est notamment le cas de Protopsaltis qui s’est imposé comme l’attaquant/receptionneur vedette en sélection, lui qui a grandement participé à la qualification des Grecs à ces championnats d’Europe. Il est rejoint par Andreopoulos souvent préféré à Koumentakis sur l’autre base arrière. À la pointe, l’habituel Zoupani reste un élément correct mais est de plus en plus boté en touche par le jeune Mouchlias qui fait ses débuts en sélection et qui a montré des belles choses lors des 4 récents matchs amicaux face à la Lettonie et la République Thèque pour un attaquant/réceptionneur de base. A la passe, c’est Kasampalis qui risque de jouer le rôle de distributeur afin de faire briller les deux centraux Petreas et Papalexiou qu’il utilise très souvent à bon escient. Fragkos ou encore Pelekoudas, peu décisifs en 2019, n’ont pas été retenus à juste titre. Aujourd’hui, la Grèce ne dispose pas de stars ou d’un joueur capable de faire la différence. Je dirai que c’est un tout, une équipe qui se base sur un gros collectif avec un passeur qui diversifie les zones d’attaque. Il y a des très bons bloqueurs et des très bons serveurs. Il n’y a pas de domaine où les Grecs me paraissent vraiment en dessous. En réception, le libéro Kokkinakis est très intéressant et sécurise la défense sur les services adverses, lui qui a dépanné maintes fois en club au poste d’attaquant/réceptionneur. Du côté des Ukrainiens, la grosse artillerie est déployée, celle qui a notamment rendu la vie difficile face à nos réservistes français à Belfort dernièrement malgré deux défaites étriquées en 4 sets. Offensivement, les joueurs de l’Est me paraissent plus tranchants pour faire la différence à l’arrivée avec Plotnytsky Iereshenko et Viietskyi notamment, les 3 fers de lance mais je ne suis pas du tout fan du passeur numéro 2 Shytkhov qui, je trouve, ne met pas toujours dans les meilleures dispositions ses attaquants. Au bloc, le tourangeau Teryomenko, que j’aime beaucoup, va donner du fil à retordre aux attaquants adverses mais la Grèce est capable de très bien débuter un set et de maintenir son avance jusque dans le money-time. J’y crois au potentiel des joueurs des cyclades. Je n’ai pas envie d’imaginer un 3/0 des partenaires de Didenko sur ce premier match après avoir montré quelques passages à vide dans la construction face aux bleus.
Bet : La Grèce remporte au moins un set @ 1,54 (Betclic) – 02/09 – 14h30
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