Avec 12pts et une journée en moins, le club de Kazan reçoit sur son parquet les allemands de Berlin avant d’affronter jeudi les slovènes de Ljubljana, déjà éliminés. Pour cette finale du groupe C, je m’attends à un match beaucoup plus équilibré que lors du premier round à Berlin. En effet, si les hôtes n’ont pas l’obligation de résultat ce mercredi soir, les oranges et noirs doivent à tout prix l’emporter pour espérer atteindre le carré final. Car oui, elles sont désormais 4 équipes à prétendre continuer l’aventure pour seulement 3 places disponibles : Bełchatów, Perugia, Warszawa et Berlin. Pourquoi ferais-je subitement confiance à cette équipe allemande balayée sans discussion possible 3/0 à l’aller qui joue d’une part en dehors de ses bases et qui devra, en plus, réapprendre à gérer la pression devant un public attendu en nombre ce mercredi ? La première raison est que Kazan vient de montrer au cours des précédentes semaines plusieurs signes inquiétants. La star française Ngapeth a été au cœur de plusieurs débats récemment, évoquant quelques tensions avec l’entraîneur. Souvent préservé, son absence a eu des répercutions néfastes sur le groupe et les résultats s’en ressentent encore aujourd’hui. Pour ce duel, Kazan sera évidemment au complet mais Berlin aussi (je ne compte pas l’absence du central Kevin Le Roux puisqu’il n’a peu joué depuis son arrivée et n’a rien changé aux plans d’Enard). La dernière fois, l’international passeur russe, Grankin, désigné MVP samedi dernier et mardi soir, était encore blessé et reposé. C’est la star de l’équipe incontestablement. Son remplaçant français Pujol n’a jamais pu endosser correctement la responsabilité du poste clé pendant 5-6 matchs. Mais ce n’est pas tout. Juste avant la rencontre face à Kazan, le puissant attaquant/réceptionneur français Tuia s’était blessé à l’échauffement, obligeant ainsi Kessel à reprendre une place de titulaire quelques heures avant la rencontre. Sans plusieurs repères à des postes stratégiques, et surtout sans l’organisateur de jeu habituel, le résultat de la rencontre était couru d’avance face à un ogre européen. Avec les ajouts de Grankin et Tuia, vous vous doutez bien que je m’attends à une toute autre prestation allemande. Si je me réfère au talent du pointu américain Patch et à l’autre attaquant/réceptionneur français Carle, il y a de bons atouts offensifs et particulièrement de bons serveurs chez les allemands. En face, le trio offensif Bednorz, NGapeth et Mikhailov n’est plus à présenter évidemment mais le rapport de force devrait très rapidement s’équilibrer. Si les allemands récitent le même type de match que hier soir (mardi soir) face aux slovènes alors il faudra à tout prix que le 7e homme russe pousse ses troupes car une surprise visiteuse n’est pas à écarter. Grankin a même déclaré « devant ma famille, dans mon pays natal, je veux absolument parvenir à atteindre les 1/4 de finale avec mon club ». Je pense être objectif en disant que cette rencontre s’apparente désormais à du 45/55. De ce fait, il est inconcevable pour moi de ne pas partir sur la cote berlinoise, complètement value bet à mes yeux, quitte à surbet si besoin selon les mouvements odds fin de matinée. J’assure également avec l’over pts dans l’optique d’y voir cette fois-ci un quatrième set pointer le bout de son nez, scenario tout à fait concevable.
Bet 1 : Berlin @ 9,25 (Zebet) – 10/02 14h00
Bet 2 : Over 140,5pts @ 1,76 (Winamax) – 10/02 14h00
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